Le Diabète de type 2, une maladie bien connue mais une prévention des risques associés insuffisante

En France, on compte plus de 4 millions de personnes atteintes de diabète (6,1% de la population)¹ dont 90 % souffrent de diabète de type 2 (DT2)². Si cette maladie chronique est bien identifiée et comprise par les patients notamment les risques associés comme les complications cardiovasculaires ou rénales, il semble que la prévention de ces risques ne soit pas optimale. C’est ce que révèle un sondage BVA³ , auprès de 400 patients vivants avec un DT2, initié par les laboratoires Boehringer Ingelheim et Lilly en septembre dernier. Cette étude révèle aussi le besoin permanent d’informations pour des patients qui se disent pourtant bien avertis. 

Diabète de type 2 : le nouveau mal du siècle

Maladie silencieuse qui se développe lentement, le DT2 peut ne provoquer aucun symptôme ni aucune douleur pendant des années.² Cependant, à long terme, les hyperglycémies répétées, prolongées, et le déséquilibre du DT2 peuvent entraîner des altérations vasculaires pouvant conduire à des complications macrovasculaires (infarctus du myocarde ou accidents vasculaires cérébraux) ou à des complications microvasculaires (atteintes rénales, rétiniennes ou neurologiques)⁴.

Dans les trente prochaines années, le nombre de personnes atteintes du diabète aura plus que doublé dans le monde⁵, ce qui en fait un enjeu de santé publique majeur.

Le niveau de connaissance des risques liés au DT2 est élevé mais se traduit peu dans les faits

Selon l’enquête menée par BVA³ , à la demande des laboratoires Boehringer Ingelheim et Lilly en septembre dernier, les patients affichent un niveau de connaissance élevé des risques de leur diabète : 89 % d’entre eux déclarent savoir que le DT2 peut provoquer des maladies cardiaques ou rénales. Pourtant, à la question sur le nombre et la nature des examens de suivis nécessaires dans le cadre de leur pathologie, 73 % des patients interrogés ont répondu qu’une mesure de la pression artérielle était réalisée à chaque consultation. Ils sont seulement 63 % à répondre qu’ils réalisent régulièrement un bilan cardiaque et 33 % un bilan rénal. 

Des attentes en termes d’informations

Alors que 2/3 des répondants s’informent régulièrement sur leur pathologie, presque la moitié des personnes interrogées déclarent souhaiter obtenir régulièrement des informations sur leur pathologie autour de 4 thèmes : l’évolution de leur diabète, les traitements médicamenteux, comment améliorer leur qualité de vie et les conséquences de leur diabète. Ce résultat est élevé si on considère que la grande majorité a répondu être consciente des risques de leur maladie. D’autre part, les participants ont répondu en grande majorité, qu’ils souhaiteraient être informés par l’intermédiaire, en premier lieu, des professionnels de santé (avec le médecin généraliste, le diabétologue et le pharmacien en tête de liste), puis en deuxième lieu par les sites des autorités de santé.³

Diabétologue et médecin généraliste : vision croisée sur les résultats de l’étude BVA au regard de leur pratique

Dr Delsart, médecin généraliste à Bersée, prend en charge régulièrement des patients vivants avec un DT2. Ces résultats corroborent son constat dans la pratique. « Le DT2 est plutôt bien pris en charge en France mais malheureusement la prévention des risques associés reste trop faible. Ce qui émerge de cette étude confirme la prise en charge générale de la santé des Français. En effet, celle-ci priorise le curatif, nous soignons, mais la prévention est souvent minimisée. Pourtant il existe des moyens d’aide, par exemple, à titre personnel j’utilise les  ordonnances préremplies qui précisent les examens et analyses à réaliser au moins une fois par an pour les patients diabétiques. L’information des patients est également primordiale pour l’impliquer et le rendre acteur dans son parcours de soins, je pense notamment aux règles indispensables d’hygiène de vie ou bien l’observance de son traitement. »

Pr Bauduceau, ancien chef du service d’Endocrinologie de l’hôpital d'instruction des armées Bégin à SaintMandé,  rappelle que « dans le cadre du suivi d’un patient atteint de DT2, le dosage au moins annuel de la créatinine sanguine permettant d’évaluer le débit de filtration glomérulaire (DFG) et la mesure du rapport entre l’albuminurie et la créatinine urinaire (RAC) sur un simple échantillon sont absolument nécessaires. En effet, ces examens permettent de dépister et de préciser la sévérité d’une atteinte rénale. Les résultats de l’étude BVA confirment que ces examens sont trop peu réalisés. » Le Pr Bauduceau précise que « l’arsenal thérapeutique du DT2 s’est enrichi avec l’arrivée de nouvelles classes thérapeutiques comme les inhibiteurs du SGLT2 qui permettent de mieux contrôler la glycémie tout en favorisant une protection cardiovasculaire et rénale » Enfin, il ne faut pas négliger l’ETP (Education Thérapeutique du Patient) qui constitue une base solide pour accompagner les patients à mieux gérer leur vie avec une maladie chronique comme le DT2. »

À propos de Boehringer Ingelheim et Eli Lilly and Company

L’Alliance entre Boehringer Ingelheim et Lilly met à profit les forces de ces deux entreprises pharmaceutiques parmi les plus importantes à l’échelle mondiale pour se concentrer sur les besoins des patients. En s’associant, les entreprises s’engagent non seulement à améliorer les soins aux patients atteints de diabète de type 2 mais aussi à étudier la possibilité d’intervenir dans les domaines où le besoin médical n’est pas satisfait, comme l’insuffisance cardiaque et la maladie rénale chronique.

À propos de Boehringer Ingelheim

Boehringer Ingelheim développe des thérapies innovantes pour améliorer la qualité de vie des hommes et des animaux, aujourd'hui et pour les générations à venir. Entreprise biopharmaceutique axée sur la recherche, nous créons de la valeur par l’innovation dans des domaines où il existe des besoins médicaux importants encore non satisfaits. Entreprise familiale depuis sa création en 1885, Boehringer Ingelheim s’appuie sur une vision durable et de long terme. Plus de 53 000 collaborateurs travaillent dans plus de 130 pays, dans deux activités : santé humaine et santé animale.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.boehringer-ingelheim.fr 

À propos de Lilly

Lilly unit soins et découvertes pour créer des médicaments afin d’offrir à chacun une vie meilleure, partout dans le monde. Depuis près de 150 ans, nous faisons des découvertes qui changent la vie des patients et, aujourd’hui, nos médicaments aident plus de 51 millions de personnes dans le monde. Exploitant la puissance de la biotechnologie, de la chimie et de la médecine génétique, nos scientifiques s’efforcent de faire de nouvelles découvertes pour résoudre certains des problèmes de santé les plus importants au monde, en redéfinissant le traitement du diabète, en traitant l’obésité et en réduisant ses effets à long terme les plus dévastateurs, en faisant progresser la lutte contre la maladie d’Alzheimer, en apportant des solutions à certaines des affections du système immunitaire les plus  invalidantes et en transformant les cancers les plus difficiles à traiter en maladies contrôlables. À chaque pas vers un monde plus sain, nous n’avons qu’une seule motivation : améliorer la vie de millions de personnes supplémentaires. Pour cela, nous réalisons des essais cliniques innovants qui reflètent la diversité de notre monde et nous veillons à ce que nos médicaments soient accessibles et abordables.
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Références :

¹ https://data.ameli.fr/pages/pathologies/?refine.patho_niv1=Diab%C3%A8te
² https://www.inserm.fr/dossier/diabete-type-2/ consulté le 13 septembre 2023.
³ Étude BVA menée du 30/08/23 au 27/09/23 en ligne auprès de 400 personnes diabétiques de type 2 représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas et redressement appliqués aux variables : sexe, âge, CSP.
⁴ https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/diabete/la-maladie/#tabs consulté le 10/11/2023
⁵ Global, regional, and national burden of diabetes from 1990 to 2021, with projections of prevalence to 2050: a systematic analysis for the Global Burden of Disease Study 2021

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